L’hôpital pour enfants Bersohn et Bauman de Varsovie

Création et ouverture de la structure de soins pour les enfants

Plan original de l'hôpital Bersohn et Bauman
Plan original de l’hôpital Bersohn et Bauman

L’hôpital juif pour enfants Bersohn et Bauman a été édifié entre mai 1876 et avril 1878 suite à un projet datant du début des années 1870 initié par le couple Majer et Chaja Bersohn et leurs fille et gendre Paulina et Salomon Bauman. Ce sont ces derniers qui firent l’acquisition en 1872 d’une parcelle située entre les rues Sienna et Śliska (Sienna 60 et Śliska 51).
Majer Bersohn était un industriel et financier juif de Varsovie, et aussi philanthrope. Il fit don de 50 000 roubles pour la construction de l’hôpital à travers sa fondation créée en 1872. Salomon et Paulina Bauman firent également don de 30 000 roubles. Malgré ces fonds importants, la somme nécessaire à la construction du futur hôpital n’était pas encore réunie, c’est la raison pour laquelle le bâtiment ne fut édifié que quelques années plus tard.

L'hôpital Bersohn et Bauman vu de la rue Śliska
L’hôpital Bersohn et Bauman vu de la rue Śliska. Gravure domaine public (Cliquer pour agrandir)

Le bâtiment fut construit sous la houlette de l’architecte Artur Goebel. Il s’agissait à l’origine d’une structure qui pouvait accueillir 27 enfants. Un témoignage du docteur en pédiatrie Julian Kramsztyk rapporte que l’hôpital était agencé à l’étage autour d’un couloir qui s’ouvrait sur 5 grandes salles chacune équipée de 5 lits et d’un autre plus grand pour le surveillant. Quatre de ces salles étaient dédiées aux enfants atteints de maladies ou ayant subi une opération, tandis que la cinquième salle était réservée aiux maladies infectieuses. Chaque salle possédait deux grandes fenêtres. Le rez-de-chaussée quant à lui abritait les locaux du personnel, une grande cuisine, une lingerie, un cellier et d’autres locaux logistiques. La salle d’attente, les salles de chirurgie, la pharmacie et d’autres salles se trouvaient également au rez-de-chaussé.
Le premier poste de médecin-chef de l’hôpital fut assuré dès 1878 par le médecin-chirurgien d’origine juive Ludwik Chwat (1831-1914), un médecin formé à Berlin et à Vienne et qui introduisit une nouvelle méthode d’anesthésie. Son successeur fut le docteur Szymon Portner, qui fut à son tour remplacé par le docteur Adolf Poznański qui officiat jusqu’en 1923.
Parmi le personnel médical se trouvaient également le pédiatre Ludwik Wolberg, le médecin en chef des maladies infectieuses Adolf Koral, l’opthalmologue Dawid Natanson, le médecin oto-laryngologue Zygmunt Srebrny. Entre 1905 et 1912, Janusz Korczak y exerça en tant que pédiatre et succéda au docteur Julian Kramsztyk.
Durant la période allant de 1871 à 1881, le dispensaire accueillit 20 000 enfants, un tiers étant des enfants non-juifs. Cependant, l’infrastructure se révéla rapidement limitée et Paulina Brauman fit l’acquisition d’une nouvelle parcelle qui était située au 51 de la rue Śliska.

Inauguration du pavillon d'ophtalmologie de l'hôpital Bersohn et Bauman en 1900
Inauguration du pavillon d’ophtalmologie de l’hôpital Bersohn et Bauman en 1900 (Cliquer pour agrandir)

On procéda en 1900 à l’ouverture d’un département d’ophtalmologie situé dans un nouveau pavillon donnant sur la rue Sienna et qui fut financé par la famille Dawidson.
En 1909, le bâtiment de l’hôpital fut modernisé avec l’installation de lavabos, de systèmes de ventilation, de nouvelles salles de chirurgie, le remplacement des fenêtres. Un pavillon fut également édifié cette année là du côté de la rue Śliska.
Durant la première guerre mondiale, l’hôpital fut transformé en lazaret, puis revint à sa fonction initiale cinq semaines plus tard.

L'hôpital Bersohn et Bauman durant l'entre-deux guerres, vu depuis la rue Sienna
L’hôpital Bersohn et Bauman durant l’entre-deux guerres, vu depuis la rue Sienna. Photo Narodowe Archiwum Cyfrowe (Cliquer pour agrandir)

L’hôpital pouvait alors accueillir 115 patients, mais la place manquait encore.

Suite à une situation financière difficile, due notamment au non renouvellement du financement de 100 lits par les autorités municipales, l’hôpital fut fermé en 1923. C’est grâce à l’intervention active du docteur Anna Braude-Heller que le bâtiment fut transféré de la Fondation Bersohn et Bauman vers la société des amis des enfants (Towarzystwo Przyjaciół Dzieci) et que l’hôpital rouvrit en 1930. Le bâtiment pu alors être remanié et agrandi avec l’aide de fonds provenant de la communauté juive de Varsovie et de l’American Jewish Joint Distribution Committee, travaux alors menés sous la direction de l’architecte Henryk Stiefleman.
La construction d’une extension du côté de la rue Sienna fut réalisée. Probablement, le bâtiment principal fut surélevé d’un étage et un escalier fut rajouté à l’édifice, ce qui lui donna cette forme semi-circulaire toujours visible aujourd’hui. Des fonds privés furent également collectés comme ceux de Rafał et Berta Szereszowski qui furent employés pour équiper l’hôpital d’une salle de radiologie de rayons X.

Le laboratoire d'analyse médicale en 1930
Le laboratoire d’analyse médicale en 1930. Source Narodowe Archiwum Cyfrowe (Cliquer pour agrandir)

Au côté du médecin-chef Anna Braude-Heller, l’équipe médicale se composait du docteur Feliks Sachs pour le service des maladies, du docteur Mieczysław Gantz pour pour le département Tuberculose, de la doctoresse Teodozja Goliborska en charge du laboratoire des analyses médicales, du docteur Maurycy Płońskier, en charge du laboratoire d’anatomie et de pathologie.

Élèves infirmières en 1935. Photo source Institut Historique Juif
Élèves infirmières en 1935. Photo source Institut Historique Juif (Cliquer pour agrandir)

Un centre de formation d’infirmières pédiatriques qui avait ouvert en 1928 dispensait une formation d’une durée de 2 ans.
Une antenne de soins maternels et infantiles, dirigée par la doctoresse Natalia Szpigelfogel-Lichtenbaumowa fut ouverte du côté de la rue Sienna.
La capacité de l’Hôpital Bersohn et Bauman fut augmentée pour atteindre 250 lits à la fin des années 1930.

Étudiantes de l'école d'infirmières et les docteurs de l'hôpital Bersohn et Bauman en 1934.
Étudiantes de l’école d’infirmières et les docteurs de l’hôpital Bersohn et Bauman en 1934. Premier rang de droite à gauche, Dr. Jadwiga Hufnagel-Majewska assistante du directeur du département pédiatrie, Henryk Kroszczor directeur administratif, Dr. Anna Braude-Heller (4ème en partant de la droite), directrice de l’hôpital. Source Institut Historique Juif (Cliquer pour agrandir)

Période de la guerre

Durant le siège et les bombardements de Varsovie de septembre 1939, le personnel médical et logistique fit son possible pour faire fonctionner l’hôpital malgré les coupures d’électricité, de téléphone et d’approvisionnement en eau.
Après l’arrivée des allemands dans la capitale, l’hôpital fut mis sous la direction de Wacław Konieczny, un docteur originaire de Inowrocław et désigné par l’occupant, une personne éduquée en Allemagne et germanophone. Face à la dégradation des conditions sanitaires au début de la guerre et à une épidémie de typhus, une quarantaine fut mise en place et aucun personnel médical ne put quitter l’hôpital durant six semaines. L’hôpital rouvrit en février 1940.
L’hôpital se retrouva confiné dans le petit ghetto en novembre 1940. Le personnel médical procéda, de manière confidentielle, à des recherches scientifiques sur l’impact et les maladies engendrées par la malnutrition. Par la suite, avec l’extension de l’épidémie de typhus dans le ghetto, une antenne fut ouverte en octobre 1941 au 80-82 de la rue Leszno. Durant l’été 1941, on dénombrait 4000 décès par mois dus au typhus. Le bâtiment de la rue Leszno n’était pas adapté pour recevoir une structure hospitalière mais le personnel fit tout son possible pour répondre aux attentes des patients du ghetto.
L’hôpital Bersohn et Bauman de la rue Sienna fut fermé le 10 août 1942 durant la période des grandes déportations de l’été et la liquidation du petit ghetto. Le personnel eut 24 heures pour liquider les lieux. Une partie du matériel put être transportée avec des moyens de fortune vers le bâtiment de la rue Leszno, mais les équipements de radiologie et le laboratoire médical ne purent être déplacés.
La structure fut transférée trois jours plus tard vers le bâtiment de l’ancienne école de la rue Stawki sur le site de Umschlagplatz. La structure de ce nouvel hôpital qui ne disposait en fait plus des infrastructures matérielles nécessaires fusionnât avec celui de l’hôpital juif de Czyste situé au 17 de la rue Dworska et qui était considéré jusqu’au début de la guerre comme l’un des plus modernes de la capitale. Des patients de l’hôpital de la rue Stawki furent également envoyés vers celui de la rue Leszno, les infrastructures étant surtout utilisées pour confiner les juifs du ghetto en attente de déportation vers Treblinka. Des médecins et du personnel soignants figuraient aussi parmi les déportés.
C’est vers la fin des grandes déportations qu’une partie du personnel et l’ensemble des malades, soit près d’un millier de personnes, furent déportés vers le camp d’extermination de Treblinka le 11 septembre 1942. Le médecin pédiatre Adina Blady-Szwajger administra une dose mortelle de morphine à un groupe d’enfants afin qu’ils échappent au voyage final en train.

Durant l’insurrection de Varsovie de 1944, le bâtiment fut utilisé comme hôpital pour les insurgés de l’Armia Krajowa (Armée de l’intérieur – AK) au sein du bataillon Chrobry III. Des enfants qui se trouvaient déjà pris en charge furent transférés vers le pavillon d’ophtalmologie. Dès la seconde journée des combats, 70 insurgés furent pris en charge.

L’hôpital jusqu’à aujourd’hui

Après la guerre, un pavillon du côté de la rue Śliska endommagé durant la guerre fut démoli. Le siège et les logements des personnels du Comité Central des juifs de Pologne furent installés dans l’ancien hôpital Bersohn et Bauman. Par la suite, la structure redevint affectée à sa destination médicale.

Personnel soignant de l'hôpital Bersohn et Bauman en 1975
Personnel soignant de l’hôpital Bersohn et Bauman en 1975. Photo Polish Press Agency/Jolanta Klejn (Cliquer pour agrandir)

L’hôpital fut modernisé entre 1988 et 1993 et s’appelait Hôpital Pédiatrique Public des Enfants de Varsovie (Państwowy Szpital Pediatryczny im. Dzieci Warszawy). Il abritait le service régional des maladies infectieuses infantiles.
Suite à son rattachement avec l’hôpital pour enfants de Dziekanów Leśny dès l’an 2000, les unités médicales furent peu à peu liquidées et son activité s’arrêta définitivement en 2004. Mis en vente par la région qui en était propriétaire, l’ancien hôpital ne trouva pas preneur. Le Ministère de la Culture et de l’Héritage National proposa de le louer pour 30 ans afin d’y créer le futur musée du ghetto de Varsovie.
Le bâtiment fut inscrit au registre des monuments en 2017.
Le 7 mars 2018, le premier ministre Mateusz Morawiecki et le ministre de la culture Piotr Gliński, décidèrent de la création d’un musée du ghetto de Varsovie dans les locaux de l’ancien hôpital. Son ouverture est prévue en 2023. La future structure du musée a été confiée à Albert Stankowski, un ancien membre du Musée de l’Histoire des Juifs Polonais POLIN. Des études sont en cours concernant l’élaboration de la future exposition qui sera mise en place.

Epilogue

Hôpital Bersohn et Bauman durant la période du ghetto
Hôpital Bersohn et Bauman durant la période du ghetto (Cliquer pour agrandir)

Une partie des études scientifiques qui avaient été menées durant la période du ghetto et qui furent exfiltrées du côté aryen, furent éditées par Emil Apfelbaum sous le titre Maladie de la faim. Recherches cliniques sur la malnutrition réalisées dans le ghetto de Varsovie en 1942 (Choroba głodowa. Badania kliniczne nad głodem wykonane w getcie warszawskim w roku 1942).

L’antenne médicale de la rue Leszno (80/82) mise en place en 1941 se trouvait dans l’immeuble qui abritait le département du travail et des statistiques du Conseil Juif (Wydział Pracy i Wydział Statystyczny Rady Żydowskiej), actuellement à l’angle de la rue Żelazna et de l’avenue Solidarności. Suite au redécoupage du ghetto, une passerelle en bois fut temporairement édifiée pour accéder au bâtiment voisin numéro 64 qui se trouvait de l’autre côté de la rue Żelazna. L’ancien bâtiment de la rue Leszno fut démoli en 1962.

L’ancien hôpital juif de Czyste abrite aujourd’hui l’hôpital Wolski – Docteur Anna Gostyńska.

Le médecin pédiatre Adina Blady-Szwajger (1917-1993) passa en zone aryenne en janvier 1943 et rejoignit l’Organisation Juive de Combat comme agent de liaison pour Marek Edelman. Elle participa à l’insurrection de Varsovie de 1944 comme personnel médical puis après la guerre auprès du comité central des juifs de Pologne en tant que pédiatre.

Plaque à la mémoire de Anna Braude-Heller
Plaque à la mémoire de Anna Braude-Heller (Cliquer pour agrandir)

Parmi le personnel médical qui survécut à la guerre, on trouve le médecin et pédagogue d’origine juive Anna Margolis (1892-1957), Marek Edelman (1919-2009) qui travailla à la structure de la rue Stawki, le médecin pédiatre Hanna Hirszfeldowa (1884-1964), le médecin d’origine juive qui dirigeait le laboratoire de l’hôpital Bersohn et Bauman Teodozja Goliborska-Gołąb (1899-1992).
Une plaque à la mémoire de Anna Braude-Heller, apposée sur la façade de l’hôpital, fut dévoilée en 2001.

L'hôpital Bersohn et Bauman depuis la rue Śliska en 2019
L’hôpital Bersohn et Bauman depuis la rue Śliska en 2019 (Cliquer pour agrandir)

Docteur Anna Braude-Heller

Anna Braude-Heller
Anna Braude-Heller. Source Institut Historique Juif (Cliquer pour agrandir)

Anna Braude-Heller naquit en 1888 à Varsovie dans une famille juive, son père Aryeh Lejb Broddo était un commerçant. Elle suivit des études à Varsovie à l’école Fryderyka Thalgrün, et termina d’étudier jusqu’au bac en suivant des cours privés. En 1906 elle partit pour Genève où elle suivit des études en sciences sociales puis à Zurich où elle étudia la médecine. C’est à Berlin qu’elle obtint son diplôme de docteur en 1912 puis en URSS qu’elle poursuivit des études pour se spécialiser en pédiatrie et elle commença à pratiquer la médecine dans les campagnes russes avant de revenir en Pologne. Elle commença alors à travailler à l’hôpital juif de Czyste et un an plus tard, en 1913, à l’hôpital Bersohn et Bauman. Parallèlement, depuis son passage en Suisse, elle avait adhéré au mouvement socialiste antisioniste du Bund et elle s’engagea dans des actions sociales. Elle se maria en 1916 avec Eliezer Heller, un ingénieur avec qui elle eut deux enfants. Elle fut cette même année l’une des co-fondatrices de l’association des amis des enfants (Towarzystwo Przyjaciół Dzieci – TPD), et elle fut aussi l’initiatrice en 1919 de la création d’une école d’infirmières pédiatriques. Elle coopéra également au sanatorium Włodzimierz Medem situé à Międzeszyn dans la banlieue sud-est de Varsovie. Elle travailla aussi comme médecin généraliste dans une maison de protection de la mère et de l’enfant ainsi qu’au sein de l’école CISZO (Centrale Jidisze Szul Organizacje). Suite à la fermeture de l’hôpital Bersohn et Bauman en 1923, elle en fit l’acquisition par l’intermédiaire de l’association TPD et engagea des travaux et des modernisations des équipements jusqu’à la réouverture de la structure en 1930.

Anna Braude-Heller avec un jeune enfant dans l'hôpital Bersohn et Bauman durant la période du ghetto en 1942
Anna Braude-Heller avec un jeune enfant dans l’hôpital Bersohn et Bauman durant la période du ghetto en 1942. Source Emil Apfelbaum (Cliquer pour agrandir)

Durant la guerre, elle continua à s’occuper des enfants malades et entama des recherches médicales sur l’impact de la malnutrition sur les patients du ghetto. Durant cette période, elle était la présidente du comité de santé du Judenrat. Elle organisa dès 1941, lors de l’épidémie de typhus, la nouvelle structure de l’hôpital qui était situé dans la rue Leszno dans le grand ghetto. En août 1941, après le déplacement de l’hôpital de la rue Leszno vers le bâtiment de la rue Stawki sur le site de l’Umschlagplatz, elle continua à aider les malades malgré les conditions sanitaires et matérielles désastreuses. Elle déclina des offres de passage vers la zone aryenne afin de rester au contact de ses patients. De septembre 1942 à avril 1943, elle s’occupa de l’hôpital pour enfants du numéro 6 de la rue Gęsia. Anna Braude-Heller mourut le premier jour de l’insurrection du ghetto le 19 avril 1943, dans le bunker (sous-sols aménagés) de ce même hôpital de la rue Gęsia, avec d’autres patients.
Le médecin Anna Braude-Heller dirigea l’hôpital Bersohn et Bauman de 1930 à 1942.
La photo ci-dessus est extraite du livre édité par Emil Apfelbaum et qui présente les études médicales réalisées à l’hôpital Bersohn et Bauman sur les patients du ghetto durant la guerre

Plaque à la mémoire du docteur Anna Braude-Heller sur la façade de l'hôpital Bersohn et Bauman de Varsovie
Plaque à la mémoire du docteur Anna Braude-Heller sur la façade de l’hôpital Bersohn et Bauman de Varsovie (Cliquer pour agrandir)

Etude clinique des effets de la sous-nutrition dans le ghetto

Hunger Disease (Current concepts in nutrition, vol. 7) Myron Winick. Published by Wiley (1979)
Hunger Disease (Current concepts in nutrition, vol. 7) Myron Winick. Published by Wiley (1979)

Une traduction anglaise réalisée par le docteur Myron Winick a été éditée en 1979 à partir du manuscrit concernant l’étude qui avait été menée à l’intérieur du ghetto par le personnel soignant.
Hunger Disease: Studies by the Jewish Physicians in the Warsaw Ghetto (Current concepts in nutrition) – Topics include: clinical changes in adults and children, metabolic adaptations, circulatory changes, changes in the eye and in vision, changes in the blood and bone marrow, and pathologic anatomy.
Le livre de 276 pages a été publié par les éditions John Wiley & Sons Inc, 1979. ISBN: 9780471050032

Autres liens

Lien1 et lien2 vers Marian Apfelbaum, fils de Emil Apfelbaum cité dans l’article, sauvé du ghetto grâce à l’action du mouvement d’aide aux Juifs Żegota.