Les traces de mezouzah en Pologne

Sur les traces des mezuzah

La mezouzah est un objet de culte fixé sur le linteau de la porte d’entrée d’une maison juive. Elle renferme 2 parchemins sur lesquels ont été écrits des passages du Deutéronome qui correspond au cinquième livre du Pentateuque – la Bible hébraïque. La mezouzah fait partie de l’une de ces nombreuses prescriptions qui rythment la vie religieuse des juifs.
> Ces parchemins comportent les versets 6.4 à 6.9 :
6.4 Écoute, Israël! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.
6.5 Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.
6.6 Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur.
6.7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
6.8 Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.
6.9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
> et les verset 11.13 à 11.21 :
11.13 Si vous obéissez à mes commandements que je vous prescris aujourd’hui, si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, et si vous le servez de tout votre cœur et de toute votre âme,
11.14 je donnerai à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton moût et ton huile;
11.15 je mettrai aussi dans tes champs de l’herbe pour ton bétail, et tu mangeras et te rassasieras.
11.16 Gardez-vous de laisser séduire votre coeur, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux.
11.17 La colère de l’Éternel s’enflammerait alors contre vous; il fermerait les cieux, et il n’y aurait point de pluie; la terre ne donnerait plus ses produits, et vous péririez promptement dans le bon pays que l’Éternel vous donne.
11.18 Mettez dans votre coeur et dans votre âme ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des fronteaux entre vos yeux.
11.19 Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
11.20 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
11.21 Et alors vos jours et les jours de vos enfants, dans le pays que l’Éternel a juré à vos pères de leur donner, seront aussi nombreux que les jours des cieux le seront au-dessus de la terre.

La mezouzah à l'entrée de la synagogue Nożyk de Varsovie
La mezouzah à l’entrée de la synagogue Nożyk de Varsovie (Cliquer pour agrandir) Photo www.shabbat-goy.com
La mezouzah est positionnée de manière inclinée, la partie supérieure orientée vers l’intérieur de la demeure. On peut avoir une mezouzah à l’entrée de chaque pièce de la demeure sauf à l’entrée des lieux d’aisance. On trouve également des mezouzah à l’entrée de la synagogue et d’autres lieux de cultes et d’études religieuses.
Sur la mezouzah est gravée ou imprimée la lettre shin qui est l’un des noms (shaddaï) que les juifs attribuent à Dieu.

Le scribe – Sofer

Le parchemin de la mezouzah est écrit par un sofer, un scribe en calligraphie hébraïque. Sa fonction est de rédiger les documents sacrés tels que la Torah, les tefillin et les mezuzot. Il a également en charge l’écrite d’autres livres sacrés comme le Cantique des cantiques, le livre de Ruth, le livre d’Esther, l’Ecclésiaste, le livre des Lamentations. Egalement des documents comme les ketoubah (contrat de mariage). Les soferim (pluriel) suivent un apprentissage auprès d’un autre scribe, ce sont des juifs religieux très pratiquants et spécialistes des lois applicables à cette fonction.

Inventaire de mezouzah en Pologne

Krzysztof Bielawski, grand spécialiste polonais des cimetières juifs en Pologne, en Biélorussie et en Ukraine, et qui travaille au Musée de l’Histoire des Juifs Polonais (et qui gère le site Virtual Shtetl) a créé quelques années en arrière un site internet qui recense les mezouzah (mezouzot au pluriel pour être plus rigoureux) que l’on peut observer en Pologne, Il ne s’agit pas d’un site qui les recense de manière exhaustive, mais qui est alimenté au gré des visites et des informations et photographies transmises par les visiteurs.
> Le site internet www.mezuzy.eu

Trace de mezouzah à l'entrée d'une ancienne maison juive dans le village de Radziłów en région de Podlachie (nord-est)
Trace de mezouzah à l’entrée d’une ancienne maison juive dans le village de Radziłów en région de Podlachie –
nord-est (Cliquer pour agrandir) Photo www.shabbat-goy.com

Après la disparition des juifs lors de l’anéantissement du yiddishland par les allemands il y a trois-quarts de siècle, il est encore possible d’observer des traces de mezouzah sur des chambranles et des cadres de portes d’anciennes maisons et appartements où vivaient des juifs avant la guerre. Les mezouzah ont elles disparues, soient retirées par leurs propriétaires lors du départ vers le ghetto où vers le lieu de rassemblement avant la déportation, soit retirées par les habitants qui prirent possession des lieux pendant ou après la guerre. Les évidements caractéristiques creusés dans le bois furent souvent comblés, puis avec le temps et les rénovations, les portes et leurs encadrements furent remplacés. Cependant, il n’est pas anecdotique, avec un œil averti, de deviner l’ancienne présence d’une mezouzah malgré les couches de peinture successives ou en devinant la déformation caractéristique d’un logement de mezouzah jadis comblé mais toujours visible.
Trace de mezouzah à l'entrée de l'ancienne synagogue de Puńsk en région de Podlachie - nord-est
Trace de mezouzah à l’entrée de l’ancienne synagogue de Puńsk en région de Podlachie – nord-est (Cliquer pour agrandir) Photo www.shabbat-goy.com

Une pierre tombale particulière

Les références à la terre d’Israël

La tombe du Rabbin Eliezer Chmielnicki-Katvan dans le cimetière juif de Bodzentyn
La tombe du Rabbin Eliezer Chmielnicki-Katvan dans le cimetière juif de Bodzentyn (Cliquer pour agrandir) – Photo www.shabbat-goy.com

Lors de ma dernière visite au cimetière juif de Bodzentyn, j’ai pu observer une stèle avec une représentation graphique peu commune, représentant des édifices religieux situés en terre d’Israël.
Bodzentyn est une petite localité située au nord-est de Kielce, en région de Sainte Croix (Świętokrzyskie).
La tombe du Rabbin Eliezer Chmielnicki-Katvan dans le cimetière juif de Bodzentyn
La tombe du Rabbin Eliezer Chmielnicki-Katvan dans le cimetière juif de Bodzentyn (Cliquer pour agrandir) – Photo www.shabbat-goy.com
Ayant une connaissance de l’hébreu à peu près équivalente à celle que je peux avoir du chinois (d’où cette expression bien de chez nous, c’est de l’hébreu, c’est du chinois…), j’ai donc demandé à mon ami Yitzhak, un juif israélo-polonais vivant à Paris et amoureux de la Pologne, dont il connait très bien l’histoire judéo-polonaise sous tous ses angles et les régions qu’il visite très régulièrement, de me décrire cette magnifique représentation graphique.

Il s’agit ici de la tombe du rabbin Eliezer Chmielnicki-Katvan.
On notera au passage le nom de Chmielnicki, qui, à la tête du soulèvement mené par les cosaques d’Ukraine alliés au Tatars de Crimée contre la République des deux Nations – Pologne-Lituanie au milieu du XVIIème siècle, fut responsable du massacre de dizaines de milliers de juifs (entre 60 000 et 100 000 selon les historiens) en terre ukrainienne.

A droite la mention en hébreu indique une vue du tombeau des patriarches à Hébron et à dans la partie gauche on a une représentation des tombeaux de la maison de David.
Cette stèle représente «2 lieux saints très chers aux juifs polonais et aux juifs à travers le monde… et l’attachement de juifs polonais au Judaïsme biblique et traditionnel et leur nostalgie d’Israël et ses villes saintes toujours habitées par des juifs».

Comme sur de très nombreuses autres tombes visibles dans ce cimetière et bien d’autres, les livres dans la partie supérieure indiquent une personne qui étudie et ayant la connaissance des textes sacrés.

La communauté juive de Bodzentyn a été anéantie par les allemands pendant la guerre. Le cimetière, établi en 1876, dévasté durant la guerre, abrite encore une soixantaine de tombes dont de nombreuses très bien conservées, il est entretenu.
Durant une déportation des juifs de Bodzentyn depuis la gare de la ville voisine de Suchedniów d’un convoi vers la destination probable de Majdanek, un témoin (Franciszek Gładysz) rapporte que des polonais qui tentaient d’apporter un peu d’eau aux juifs en partance ont été tués par les allemands. (source Virtual Shtetl)

Appel à la préservation des cimetières juifs

Il est de notre devoir moral de prendre soin des lieux où des gens qui étaient nos anciens voisins durant des années ont été assassinés et enterrés

C’est jeudi dernier à l’occasion de la célébration de la journée du Judaïsme en Pologne que l’évêque du diocèse de Lublin Mieczysław Cisło s’est ainsi exprimé lors d’un entretien avec le quotidien national Rzeczpospolita (la République), appelant ainsi tous les fidèles à prendre soins des cimetières juifs.
On dénombre environ 1200 cimetières juifs aujourd’hui en Pologne. Pratiquement tous ont été dévastés durant la guerre et, durant des décennies, les organisations juives de Pologne n’ont pas eu la possibilité de s’en occuper pour la très grande majorité.

Le cimetière juif de Zator
Le cimetière juif de Zator (Cliquer pour agrandir) – © www.shabbat-goy.com

Depuis la chute du communisme, de nombreuses communes et associations s’en préoccupent, cependant auprès de l’opinion publique c’est a pensée que « ces lieux ne nous appartiennent pas » qui revient souvent.
Le problème avait également été soulevé par le pape Jean-Paul II des années en arrière : « Ces cimetières juifs sont un pan de notre histoire commune. Ce sont des lieux de profonde spiritualité d’où émanent une importance historique et eschatologique. Que ces lieux puissent unir les polonais et les juifs dans l’attente du jour du jugement dernier et de la résurrection ».

L’évêque Mieczysław Cisło a également appelé les polonais à aider à l’identification des nombreuses fosses communes présentes en Pologne.
Si l’initiative de l’évêque est bien sûr à souligner, combien de polonais répondront à l’appel ? Dans combien de communes les habitants s’occuperont-ils des cimetières juifs ? Nous aurons des réponses dans quelques années mais il était très important que l’église fasse entendre sa voix sur ce sujet.

D’après un article de Krzysztof Bielawski paru sur Virtual Shtetl.

L’association Yahad – In Unum, créée et présidée par le père Patrick Desbois a déjà mené des investigations en Pologne à la recherche de témoignages sur les assassinats de juifs et la localisation de fosses communes. Ces tueries de masse ont été perpétrées en Europe de l’est dès l’été 1941 par les sections Einsatzgruppen lors de l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes.

L’avenue de Jérusalem à Varsovie

Un lieu, une histoire

Des deux longues et majestueuses avenues Marszałkowska et Jerozolimskie qui brillaient par leur splendeur et leur architecture, cet alignement d’immeubles reste l’un des rares vestiges d’avant guerre aujourd’hui visible sur ces deux axes.

Aleje Jerozolimskie - Jerusalem avenue
Aleje Jerozolimskie – Jerusalem avenue (Cliquer pour agrandir) © Jacques Lahitte

Présente dès le début du XVème siècle dans le secteur nord-ouest de la vieille ville, le long des remparts, hormis quelques familles, la petite communauté juive du quitter Varsovie en 1527 lorsque la cité fut déclarée de non tolerandis Judaeis. Les juifs s’installèrent dans les localités avoisinantes, notamment au sud sur un axe auquel on donna de nom de Nowa Jerozolima (la nouvelle Jérusalem).
Dès la fin du XVIème siècle, les juifs purent revenir s’installer dans la vieille ville et ses faubourgs mais le nom le Nouvelle Jérusalem demeura et aujourd’hui le grand axe qui traverse la capitale d’est en ouest s’appelle Aleje Jerozolimskie, l’avenue de Jérusalem.

Spock et les cohanim

De la synagogue à l’écran, un geste à décortiquer

Tout le monde ou presque doit se souvenir de ce célèbre signe amical de reconnaissance effectué par le vulcain Spock, alias Leonard Nimoy, de la célèbre série télévisée Star Trek.
Mais ce qu’il y a de plus intéressant est de découvrir comment ce signe de ralliement des vulcains a été imaginé.

Spok - Star Trek
Spok et son signe de reconnaissance

Leonard Nimoy, l’acteur américain qui interprète Spock dans la série de science fiction est issu d’une famille juive orthodoxe originaire de la ville russe de Iziaslav (aujourd’hui située en Ukraine) et a baigné durant toute son enfance et adolescence dans le quartier juif de West Side à Boston où il est né.
Dans les rues de ce quartier aujourd’hui disparu, les immigrants juifs avaient reconstitué un véritable Shtetl où le yiddish était devenu la langue en usage à tel point que la grand mère de notre cher Spock n’apprit jamais la langue de Shakespeare. De même nombre de commerçants italiens qui étaient majoritaires dans cette partie de la ville connaissaient des rudiments ou plus de yiddish afin de commercer aisément avec leurs clientèle juive.
Leonard Nimoy, qui lit, écrit et parle le yiddish, avait assisté durant sa jeunesse à des offices, accompagné de son frère, de son père et de son grand-père à la synagogue de Boston et il avait été intrigué et impressionné par la symbolique et la gestuelle de la bénédiction faite aux fidèles par les prêtres cohanim avec la disposition singulière des doigts de la main.

shin Cette symbolique gestuelle qui adopte la forme de la lettre hébraïque Shin est également la première lettre de l’un des noms utilisés pour nommer Dieu; (El) Shaddaï.
Cette lettre figure également sur les mézouzah. Lors de l’un des épisodes de la série où Spock devait entrer en contact avec ses coreligionnaires vulcains, les scénaristes cherchèrent en vain un signe de ralliement qui puisse symboliser cette rencontre et Leonard Nimoy se remémora alors le signe des cohanim à la synagogue et proposa de l’intégrer dans la série, ce qui fut accepté par la production. Dès le lendemain de la diffusion de l’épisode concerné, le signe de la main de Spock devint célèbre et utilisé dans toute l’Amérique par des téléspectateurs conquis.

On retrouve ce symbole sur les tombes des cohanim dans les cimetières juifs.

Tombe d'un prêtre de la lignée des Cohanim
Tombe d’un prêtre de la lignée des Cohanim – Cimetière de Otwock -(Cliquer pour agrandir) © www.shabbat-goy.com

Découvrir la description des mains levées en signe de bénédiction des cohanim sur les tombes juives.

La petite fille de la rue Próżna

Lusia Bronstein, une histoire derrière un visage

En 1994, dans le cadre du projet And I can still see their faces (Et je peux toujours voir leurs visages) la directrice de la Fondation Shalom de Varsovie, Gołda Tencer lança un appel à travers le monde afin de collecter des photographies de juifs disparus durant la Shoah. Plus de 9000 clichés purent être ainsi collectés. Ils furent mis en valeur à travers une exposition présentée en Pologne ainsi que dans de nombreuses villes à travers le monde.

Les visiteurs qui viennent du côté de la place Grzybowski, l’un des anciens quartiers juifs de la capitale, peuvent en apercevoir quelques-uns sur la façade décrépie de l’ancien immeuble Wolanowski du 14 de la rue Próżna.

Lusia Bronstein (Cliquer pour agrandir) - Photo ©  www.shabbat-goy.com
Lusia Bronstein (Cliquer pour agrandir) – Photo © www.shabbat-goy.com

Un visage attire plus particulièrement l’attention, c’est celui d’une petite fille qui s’appelait Lusia Bronstein.
Elle était la fille de Chaskiel Bronstein, un photographe et juif assimilé qui possédait le studio Fotografika au 4 de la rue de Cracovie à Tarnów. Une partie de la famille Bronstein possédait la nationalité brésilienne.
En 1939, Chaskiel qui seul possédait un passeport qu’il avait réussi à se procurer deux semaines avant la guerre se rendit en Amérique du sud pour essayer de procurer un passeport pour les membres de sa famille. N’ayant pu obtenir le précieux document, il rejoignit sa famille en Pologne, laquelle fut ensuite déportée vers l’Allemagne où on perdit sa trace.
L’ancien studio de photographie abrite aujourd’hui la bibliothèque à Tarnów.

Agrandir le plan

L’ancien studio de photographie de Chaskiel Bronstein

La rune Sowilo du cimetière juif de Gogolin

A la découverte d’un symbole germain

Lorsque j’ai visité le cimetière juif de Gogolin quelques années en arrière, j’ai été surpris par la stèle d’une tombe allemande située dans la partie chrétienne, car ce petit cimetière abrite un secteur juif situé au nord-ouest et un secteur chrétien situé lui dans sa partie sud-est. Les tombes juives possèdent des épitaphes gravées en allemand et en hébreu.
Mais mon regard fut attiré dès l’entrée par le graphisme du symbole qui apparaissait au sommet de cette stèle taillée dans le bois, car ce symbole possédait une forme identique aux mêmes caractères doublés et de sinistre mémoire des SS (SchutzStaffel), aussi sa présence dans un cimetière juif me laissa t-elle très perplexe sur le moment, d’autant plus que la personne avait été enterré pendant la guerre.

La rune Sowilo du cimetière juif de Gogolin
La rune Sowilo du cimetière juif de Gogolin (Cliquer pour agrandir) © www.shabbat-goy.com

Un peu plus tard, après quelques recherches, je découvris qu’il s’agissait en fait d’un caractère très ancien appelé rune Sōwilō et qui appartenait à l’alphabet runique (Futhark) qui était utilisé par les anciens peuples germaniques.
La rune Sowilo (Sōwilō) appelée Sigel ou Sól symbolise le Soleil.
Cette rune Sowilo (caractère) possède un symbolisme qui est très lié avec celui de la roue solaire. De fait, il exprime les forces cycliques liées à l’astre solaire et plus particulièrement ici du cycle de la mort et de la renaissance du soleil. Gravé sur la stèle d’une tombe, il symbolise la renaissance du défunt.
Les 2 autres runes (ψ) symbolisent dès la fin du XIXème siècle la vie et la mort d’après les théories plus ou moins historiques de Guido von List, un runologue qui inspira les nazis pour leur symbolique (croix gammée, idéologie nazie).

La petite ville de Gogolin est située au sud de la ville de Opole (Haute-Silésie).
Visiter le cimetière juif de Gogolin sur Shabbat Goy.