Symboles des chandelles de Shabbat et les Menorah

La symbolique sur les tombes des femmes juives

Il est très fréquent que les gravures que l’on retrouve sur les tombes des femmes juives représentent des chandelles fixées sur des bougeoirs ou des candélabres à 3 ou 5 branches ou des menorah à 7 branches. Sur les chandeliers, les bougies peuvent être représentées brisées en deux, il s’agit là d’une métaphore de la mort, de la disparition de l’être cher.
Les candélabres ou les bougeoirs peuvent aussi être représentés entourés de griffons ou d’oiseaux dont le bec rejoint la flamme.

Chandelier à trois branches avec des formes d'oiseaux - Cimetière juif de Kazimierz Dolny en voïvodie de Lublin Quand elles sont au nombre de nombre de deux, ces chandelles symbolisent celles qui sont dressées sur la table lors du Shabbat.
A cette occasion, les bougies sont allumées par la maitresse de maison dix huit minutes avant le coucher du soleil. Une bougie peut être également allumée pour chaque enfant présent dans le foyer. Lorsque les bougies sont allumées, la femme récite la bénédiction. Cette prescription puise son origine dans un précepte édicté par les Sages et non pas dans les textes sacrés. Cette tradition qui ouvre la période du Shabbat symbolise cette journée de repos dédiée à la spiritualité, dans un contexte de paix et de fête en famille à travers le repas.

La première femme juive à avoir allumé les bougies de Shabbat est Sarah, la femme d’Abraham qui vécu au XIXème siècle avant J.C. Les bougies du Shabbat restaient allumées de la veille du Shabbat jusqu’à la veille du Shabbat suivant.

Le jour du Shabbat symbolise le 7ème jour, celui du jour du repos. Il tient son nom du chiffre 7 en hébreu, shiv’a (m),sheva (f).
Traditionnellement, la femme juive jouait un rôle important dans le foyer et se consacrait pleinement à l’éducation des enfants et aux nombreuses tâches ménagères qui lui incombait.
Cet aspect de la femme complètement dédiée à la vie familiale et à l’entretient du foyer se retrouve assez souvent dans les familles juives orthodoxes malgré certaines évolutions liées au travail des femmes à l’extérieur.
Dans le reste des familles juives à travers le monde, la femme partage avec l’homme toutes les taches dévolues à l’éducation des enfants et la tenue du foyer, dans les mêmes proportions que les foyers non juifs.

Photo ci-contre: Etel Szyc récite la bénédiction du Shabbat à l'occasion du Festival Singer de la culture juive à Varsovie en 2011
© www.shabbat-goy.com

Etel Szyc récite la bénédiction du Shabbat à l'occasion du Festival Singer de la culture juive à Varsovie en 2011 - © www.shabbat-goy.com
Sur la première photo du diaporama ci-dessous, les bougies de Shabbat sont surmontées d’une couronne, signe que la défunte était une juive pieuse qui étudiait la Torah, par analogie à la couronne qui surmonte les rouleaux de la Torah à la synagogue.

On confère généralement à la femme juive une attention très étroite et attentive auprès de ses enfants comme le restitue la chanson du folklore aszkénaze A Yiddishe Mame.
Voir une vidéo de la chanson A Yiddishe Mame.

Découvrir en temps réel où on fête le Shabbat à travers le monde sur le site FridayLight Around the World.

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