Łowicz (Nom allemand: Lowitsch) (Nom yiddish: Lovitsh) Łodźkie – (Voïvodie de Łódz) Adresse: ul Łęczycka (DMS) Latitude: 52° 6’16.70″N – Longitude: 19°54’29.59″E (DD) Latitude: 5.104638888 – Longitude: 19.90821944 Nombre de tombes: environ 100 |
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Histoire: L’arrivée de juifs à Łowicz remonte à unne période assez ancienne à savoir au début du XVIème siècle. Pourtant déjà à cette période, les juifs n’était pas autorisés à venir s’installer, de fait ils durent par la suite quitter la ville, cependant ils pouvaient venir lors des foires et des marchés qui étaient réputés dans la région. Une charte éditée en 1724 par l’archevêque Potocki autorisait les juifs à séjourner jusqu’à 3 jours en ville durant la période de la foire Saint Matthieu alors que les autres marchands non juifs pouvaient commercer durant cette même période et celles des autres marchés et foires. Les juifs n’étaient toujours pas autorisés à s’installer en ville. Il faudra attendre la fin du XVIIIème siècle avec le troisième partage de la Pologne, lorsque la ville tomba sous la domination prussienne pour que les premiers juifs furent autorisés à s’installer à Łowicz, en 1797, la première communauté s’organisa mais dépendait de celle de Sochaczew. Des complexités administratives ne leur permirent pas d’établir un cimetière et de construite la synagogue. Parallèlement, la population chrétienne ne cessa de mener des tentatives afin de bannir les juifs de la ville, il en résultat la création d’un quartier juif et l’établisement de la population juive dans ce périmètre situé dans la partie ouest et nord-ouest de la place du marché. Cependant, certaines familles s’installèrent sur la place du marché pour des considérations économiques. Un notable de la communauté évangélique s’opposa à cette réinstallation des juifs dans un quartier réservé. L’installation des juifs dans le quartier réservé put être repoussé par manque de maisons. Cette situation était loin d’avoir le consentement des juifs de par l’éloignement du quartier du centre économique de la ville. Mais dans les faits, cette réinstallation des juifs ne put jamais être menée à son terme et beaucoup de familles demeurèrent en centre ville. En 1819, 189 familles étaient installées en ville, puis 396 en 1825, soit 11% de la population de la ville. Une première synagogue en bois fut édifiée en 1830. Les défunts étaient inhumés dans le cimetière de Sochaczew et de Sobótka. La situation politique instable de cette période fit que diverses décisions furent prises, d’abord par le Roi de Prusse qui permit l’installation des juifs en ville et ensuite une restriction d’installation et une interdiction d’achats de propriétés fut prononcée par le gouvernement du Tsar. Ce qui n’empêcha pas des juifs de venir s’installer à Łowicz. Il faudra attendre 1892 pour que soit enfin autorisé la création d’un cimetière sur un terrain cédé par le duché de Łowicz, la construction d’une synagogue et l’autonomie de la communauté. Les exactions et persécutions à l’encontre des juifs commencèrent dès l’arrivée des allemands. La synagogue fut incendiée en novembre 1939. Un ghetto fut établi à l’automne 1940 où furent confinés les 4300 juifs présents en ville, ceux des bourgades avoisinantes, ainsi qu’environ 3500 juifs en provenance de communes du district de Łódź. En avril 1940 fut édifié un mur, construit avec les briques de la synagogue détruite, qui séparait la partie aryienne du reste du ghetto. Les juifs furent employés à diverses taches en ville et comme main d’œuvre aux camps de Małaszyce et de Kapitułna. Ces derniers furent dirigés vers le ghetto de Varsovie à l’été 1941. Il va sans dire que la situation de vie dans le ghetto devient dramatique et que la mortalité y fut élevée. Seuls une centaine de juifs survécurent à la guerre. Quelque-uns retournèrent à Łowicz mais émigrèrent en 1948 face aux actes antisémites encore en vigueur à cette période. Le cimetière situé à la rue Łęczycka fut établi en 1830 près du village de Zagórze . Il fut dévasté durant la guerre et nombre de pierres tombales furent utilisées pour l’aménagement des rives de la rivière Bzura. De nombreuses exécutions de civils juifs et polonais eurent lieu dans le cimetière. Anatol Wekstein, un survivant qui s’était caché sous une fausse identité retourna à Łowicz en 1945 et pris à sa charge les frais financiers afin de ramener au cimetière quelques centaines de pierres tombales, seules 36 purent être remises à leur emplacement original. Année de la visite: 2011 |
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