DVD : Pitchi Poï ou la parole donnée

Pitchi Poï ou la parole donnée est un film qui a été réalisé en 1967 pour la télévision et qui vient d’être édité en DVD par la société Les Documents Cinématographiques.

Pour sauver son nouveau né, une jeune femme juive fuyant l’occupant doit l’abandonner dans les bras d’un inconnu.
Le berger tient parole et élève seul l’enfant.
Pendant vingt ans ils traverseront ensemble toute l’Europe pour retrouver la mère de la petite fille.

Pitchi Poï ou la parole donnée © Les Documents Cinématographiques
Pitchi Poï ou la parole donnée © Les Documents Cinématographiques
Tourné par seize réalisateurs européens, ce film à épisodes donne une vision de la façon dont ces différents pays ont vécu la persécution des juifs, et montre ce qui reste d’un judaïsme européen détruit par la guerre. La grande liberté accordée aux cinéastes a fait éclore par ailleurs quelques erreurs historiques vraiment très intéressantes pour l’étude de la représentation de la figure juive et du « fait juif », selon le terme employé dans le commentaire du film.
Pitchi Poï ou la parole donnée © Les documents cinématographiques
Pitchi Poï ou la parole donnée © Les documents cinématographiques
Le DVD est disponible à la rubrique Livres et DVD. On peut également se le procurer auprès de la société Les documents cinématographiques ainsi qu’à la librairie de la Cinémathèque Française. Voir la bande annonce.

Acteurs : Georges Rouquier, Karine Levy, Marie-Laure Dulac, Monique Demestre, Nina Demestre
Réalisateurs : Roger Burckhardt Guy Casaril, Louis Verlant René Steishen, Roderick Graham Bert Streuys, José Elysen William Skinner, Pino Passalacqua Pedro Amalio Lopez
Format : DVD-Vidéo
Langue : Français
Sous-titres : Français, Anglais
Durée : 153 minutes

Pitchipoï est un terme qui est apparu lors de la seconde guerre mondiale dans le camp de Drancy. Il désignait cette destination mystérieuse et redoutée à l’est vers laquelle les juifs de France furent déportés.

Les 22 mémoriaux du ghetto de Varsovie

Découvrir le tracé du mur du ghetto

En octobre 1940 commence le confinement des juifs de Varsovie et de sa région dans le futur ghetto qui sera bouclé le 16 novembre. Environ 450 000 juifs seront enfermés dans les 307 hectares du ghetto dont 90 000 juifs venant des villes et bourgades de la région. 100 000 d’entre-eux mourront de faim. Durant l’été 1942, 300 000 juifs seront déportés et exterminés dans le camp d’extermination de Treblinka situé à 80 km au nord-est de là. C’est avec le dynamitage de la grande synagogue le 16 mai 1943 que s’achève l’insurrection du ghetto, à Varsovie.
» Cliquer ici pour découvrir les 22 mémoriaux du mur du ghetto.

© www.shabbat-goy.com
© www.shabbat-goy.com

Photos en couleurs de Varsovie en 1947

Vues de Varsovie et du ghetto après la guerre

Les ruines du ghetto de Varsovie - © Henry N. CobbLes ruines du ghetto de Varsovie – © Henry N. Cobb

Durant l’été 1947, Henry N. Cobb fait partie d’un groupe d’architectes qui visitent l’Angleterre, la Tchécoslovaquie et la Pologne. En Pologne, il se rend à Varsovie, à Cracovie, à Katowice, à Wrocław et à Szczecin. A Varsovie ils rencontrent les responsables de la reconstruction de la capitale et sera hébergé le temps de son séjour par le couple d’architectes Helena et Szymon Syrkus (Photos en fin de document).

Henry N. Cobb à Varsovie en 2012 - © Sławomir Kamiński / Agencja Gazeta

Henry N. Cobb à Varsovie en 2012 – © Sławomir Kamiński / Agencja Gazeta

Les photographies couleurs ont été réalisées avec un appareil 35 mm sur films Kodachrome qui ont été conservés pendant plus de soixante ans. Les photos ont été re-éditées en 2011.
Henry N. Cobb a supervisé la construction de très nombreux immeubles et gratte-ciel aux États-Unis.

>> Télécharger toutes les photographies de Henry N. Cobb au format PDF.

Henry N. Cobb et le groupe d'architectes en 1947 - 3ème en partant de la droite
Henry N. Cobb et le groupe d’architectes en 1947 – 3ème en partant de la droite

Les photographies de Henry N. Cobb sont exposées à la maison des rencontres avec l’histoire (Dom Spotkań z Historią) 20 rue Karowa (à côté de l’hôtel Bristol) à Varsovie.
Du 26.10.2012 au 30.04.2013

Les derniers vestiges du mur du ghetto de Varsovie

Les dernières sections du mur du ghetto

Le mémorial de la rue Sienna a été érigé sur la façade est de l’un des deux fragments de mur du ghetto aujourd’hui existant.
Ces 2 sections de quelques mètres de long sont les derniers vestiges du mur qui enserrait le ghetto de Varsovie (une autre section est visible du côté du cimetière juif et dans la rue Waliców).

On doit aujourd’hui la sauvegarde de ces fragments du mur grâce à l’intervention énergique d’un polonais, Mieczyslaw Jędruszczak qui habitait dès les années 1950 au 55 de la rue Sienna et qui intervint lors du démantèlement d’une partie du mur durant des travaux au milieu des années 1970.
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The Keret House ou la maison la plus petite du monde

Keret House, un projet artistique

C’est le 20 octobre 2012 qu’a été inaugurée la maison la plus petite du monde, à Varsovie.
Réalisée sous la houlette de l’architecte polonais Jakub Szczęsny, la Keret House est une réalisation artistique initiée par Etgar Keret, un écrivain, cinéaste et scénariste de bandes dessinées israélien. D’origine juive polonaise, Etgar Keret a émit le souhait de venir habiter à Varsovie quelques temps.

Inside the Keret House
Inside the Keret House
C’est pour lui un retour à ses racines puisque sa famille originaire de la région de Varsovie a péri durant la seconde guerre mondiale, sa mère étant la seule à avoir survécu au ghetto.
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Shlomo Venezia est mort

Disparition d’un Sonderkommando

Shlomo Venezia s’est éteint le 30 septembre 2012 à Rome à l’âge de 89 ans.
Issu de la communauté juive de Thessalonique, il est déporté en 1944 à Birkenau et se retrouve affecté au Sonderkommando de l’un des crématoires du camp. Il échappe à la mort qui attend généralement les membres des Sonderkommandos. A la fin de la guerre, moins d’une centaine d’hommes affectés aux Sonderkommandos ont survécus.

Shlomo Venezia
Shlomo Venezia
En 2007, il publie ses mémoires à travers un livre d’entretiens menés par Béatrice Prasquier qui nous transmet son témoignage unique et saisissant.
» Commander le livre Sonderkommando, dans l’enfer des chambres à gaz.

Shlomo Venezia au mémorial de la Shoah

A découvrir sur le site www.sonderkommando.info, créé par Véronique Chevillon, la conférence organisée au mémorial en janvier 2007 dédiée sur le Sonderkommando et son livre témoignage.