Un livre du souvenir

Chercher une mémoire en Pologne

Un livre du souvenir par Françoise Milewski
« Chercher une mémoire en Pologne m’a fait prendre conscience d’une ambivalence. Si la mémoire des juifs n’est plus à l’est mais à l’ouest, la mémoire juive est en partie à l’est. Que la mémoire soit dispersée est une banalité. Qu’elle passe aussi par la Pologne, même si le monde juif y fit englouti, fut pour moi une perception nouvelle. J’avais longtemps pensé, par principe, qu’il n’y avait rien à trouver, donc à chercher, du côté du monde englouti. C’était à tort. Seuls ceux qui ont décidé qu’il n’y avait rien à voir ne verront effectivement rien. »

Françoise Milewski – Un livre du souvenir

Un livre du souvenir

A la recherche d’une famille juive décimée en Pologne

par Françoise Milewski aux Editions La Découverte.

A travers ce remarquable ouvrage, Françoise Milewski s’est fixée un double objectif: redonner une identité aux victimes de sa famille qui ont péri durant la Shoah en Pologne et transmettre cette histoire familiale à la troisième génération, celle de ses enfants.
Avec force détails, l’auteur retrace ce long parcours de recherche en Pologne mais aussi dans les archives allemandes, françaises, israéliennes, américaines. Elles nous fait revivre le quotidien de la vie dans les shtetlekh d’avant-guerre où ont vécu les siens.
Un ouvrage récompensé par le Prix Mémoire de la Shoah en 2005.

Durant ses recherches en Pologne, en 2006, Françoise Milewski a retrouvé la tombe de son grand-père Yenkel Ryfman qui gisait dans le cimetière juif de Otwock (voir la page de la Présentation du cimetière juif de Otwock).

Commander le livre Un livre du souvenir (édition 2009).

« Chercher une mémoire en Pologne m’a fait prendre conscience d’une ambivalence. Si la mémoire des juifs n’est plus à l’est mais à l’ouest, la mémoire juive est en partie à l’est. Que la mémoire soit dispersée est une banalité. Qu’elle passe aussi par la Pologne, même si le monde juif y fit englouti, fut pour moi une perception nouvelle. J’avais longtemps pensé, par principe, qu’il n’y avait rien à trouver, donc à chercher, du côté du monde englouti. C’était à tort. Seuls ceux qui ont décidé qu’il n’y avait rien à voir ne verront effectivement rien. »