| Księżyc to Żyd – The Moon is Jewish (2011) Documentaire réalisé par Michał Tkaczyński en 2011. Scénario: Michał Tkaczyński et Paweł Bramson. Langue: polonais. Documentaire polonais retraçant le parcours d’un ancien supporter de football extrême en un juif orthodoxe qui découvre sa judéité. |
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Le cimetière juif de Łowicz
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Dévasté pendant et après la guerre, le cimetière est aujourd’hui préservé.
La maison de prière de Oława
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Le cimetière juif de Oława
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Longtemps laissé à l’abandon et en partie démantelé après la guerre, le cimetière résiste tant bien que mal aux assauts de la nature et des hommes…
Huitième édition du festival international « Motifs juifs »
Samuel Willenberg, l’un des deux derniers de Treblinka
Dans le cadre du 8ème festival international cinématographique «Motifs juifs» qui s’est tenu à Varsovie du 25 au 29 mai 2012 au cinéma Muranów (situé dans le quartier où se trouvait le grand ghetto) à l’occasion duquel une trentaine de films et documentaires ont été présentés, on a pu assister à la projection du documentaire Just the two of us (juste les deux derniers d’entre-nous, Tylko nas dwóch) réalisé par Tzipi Baider. Ce film émouvant présente les deux derniers rescapés encore en vie du camp d’extermination de Treblinka, Samuel Willenberg (sur la photo) et Kalman Taigman.

© shabbat-goy.com
Samuel Willenberg est un sculpteur et peintre israélien né en 1923 à Częstochowa, Pologne, d’un père professeur d’art dans une école juive et d’une mère orthodoxe russe convertie au judaïsme.
En 1939, alors âgé de 16 ans, il est sérieusement blessé dans les environs de Chełm lors d’un engagement contre l’Armée Rouge. Par la suite, sa famille s’installe à Varsovie en 1942 puis Samuel rejoint Opatów où il se retrouve enfermé dans le ghetto. En octobre 1942, il est déporté vers le camp d’extermination de Treblinka.
Après avoir déclaré travailler comme maçon, il échappe miraculeusement à l’extermination de tout le convoi et est dirigé vers le Sonderkommando. Il se retrouve à travailler aux tri des affaires et des biens des victimes assassinés et un jour il reconnait parmi les vêtements ceux de ses 2 sœurs disparues à Treblinka.
Une de ses fonctions consistait également à la coupe des cheveux des femmes, tache dramatique puisqu’elle se déroulait dans la chambre à gaz juste avant la dernière étape. De cette terrible expérience, il en gardera le souvenir indélébile d’une jeune femme, Ruth Dorfman dont l’image reviendra souvent hanter sa mémoire, image qu’il retranscrira à travers ses créations futures.
Le 2 août 1943, il s’évade lors de la révolte du camp de Treblinka, et réussi à s’échapper malgré une blessure par balle à la jambe. Il rejoint la capitale polonaise où il se cache puis il participe à l’insurrection de Varsovie en 1944 en combattant au sein du bataillon Ruczaj de l’Armia Krajowa. Il continua ensuite le combat avec les partisans.
Après la guerre, il s’installe en Israël et exerce une carrière d’ingénieur dans la construction.
L’âge de la retraite venu, il se dirige vers une activité artistique et suit des cours aux Beaux-Arts et à l’université de Jérusalem où il étudie la sculpture. Son travail s’articule essentiellement sur le thème de la Shoah et ses travaux sont vite reconnus.
Ses œuvres sont exposées à Varsovie en 2003 puis à Częstochowa en 2004. Samuel est le créateur du monument inauguré en 2009 à Częstochowa à la mémoire des victimes du ghetto.
Depuis 1983, il accompagne des groupes de jeunes israéliens en visite en Pologne.
En 1994, il reçoit de nouveau la nationalité polonaise.

© shabbat-goy.com
Le documentaire Just the two of us a été réalisé par la Tzipi Baider en 2011 et met en scène Samuel Willenberg et Kalman Taigman qui revient en Pologne pour la première fois depuis la guerre. Le film retrace ce parcours vers Treblinka depuis Tel Aviv jusqu’à Varsovie puis dans cette forêt du nord est de la Pologne, en passant par le camp de Majdanek.
Avec les mots qui illustrent les souvenirs difficiles et les réparties autant comiques qu’ironiques de son compagnon de voyage Kalman, les 2 rescapés entament sur ce qui était le quai de transbordement du camp, dernière étape de la tragédie, cette fameuse et terrible chanson de Treblinka que les juifs prisonniers devaient apprendre, celle-la même que l’ancien officier SS Unterscharführer Franz Suchomel entonna devant Claude Lanzmann lors du tournage du film Shoah, et qu’il conclut en s’exclamant : «Vous êtes content ? C’est un original. Plus un seul juif ne connait ça…»
La chanson de Treblinka:
Le pas ferme, le regard sur le monde,
droit et loin,
les commandos marchent au travail.
Pour nous il n’y a plus aujourd’hui que Treblinka
qui est notre destin.
Nous avons assimilé Treblinka
en un clin d’œil.
Nous ne connaissons que la parole du commandant,
et seulement l’obéissance et le devoir,
nous voulons servir, servir encore,
jusqu’à ce que le petit bonheur, un jour,
nous fasse signe. Hourra !
Le documentaire se termine sur cette simple phrase de Samuel :
«Dieu n’était pas à Treblinka. Il devait être en vacances»…
Samuel Willenberg était l’un des 68 membres recensés du Sonderkommando de Treblinka, il portait le matricule 937. A ce jour, il est l’un des 2 derniers survivants du camp d’extermination de Treblinka. Il est l’auteur du livre Révolte à Treblinka.
Le camp d’extermination de Treblinka sur Shabbat Goy.
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Construction du Musée de l’histoire des juifs Polonais
Le thème principal du futur Musée de l’histoire des juifs Polonais a été élaboré.
Cette grande exposition permanente présentera à travers 8 galeries réparties sur une surface de 4000 m², 1000 ans d’histoire de la plus grande communauté juive du monde qui vécu en Pologne. Seront mis en perspective aussi bien les aspects éducatifs qu’émotionnels de la vie juive à travers un voyage dans le temps.
Dans la galerie Paradisus judaeorum seront présentés un modèle topographique et une présentation audiovisuelle du quartier juif de Kazimierz de Cracovie. Sera également présenté la reconstitution d’une synagogue en bois avec sa voûte entièrement et fidèlement reconstituée à l’identique et ornée de riches polychromies. Le visiteur pourra aussi plonger dans la vie quotidienne disparue avec la reconstitution d’une rue juive.
La fin de la visite s’effectuera à travers un passage représenté par un espace minimaliste blanc symbolisant le vide laissé par la disparition de cette riche et longue présence juive.
Le musée mettra à disposition des visiteurs des équipements multimédia modernes.
Sources PAP
Lien vers le site du Musée / Link to the site of the Museum
Le musée est actuellement en construction au cœur du quartier Muranów, l’un des quartiers où avait été établi le grand ghetto durant la guerre et qui fut entièrement rasé après les événements de l’insurrection du ghetto de Varsovie en 1943. Il est situé en face de l’actuel monument du ghetto sur la place Willy Brandt le long de la rue Mordechai Anielewicz.
La construction extérieure touche bientôt à sa fin et les travaux d’aménagements intérieurs sont déjà avancés.
L’architecte finlandais Rainer Mahlamäki en est le concepteur architectural.
L’idée de la création du musée est née en 1996. L’ouverture du musée est programmée pour 2013 et table sur la venue de 500 000 visiteurs par an.
D’une surface totale de 12 000 m², 1/3 sera dédié à l’exposition permanente, les autres espaces seront occupés par des expositions temporaires, une grande salle polyvalente qui pourra accueillir des conférences, des concerts et des projections, des ateliers, un club, un restaurant et un café.
Shlomo Venezia, Sonderkommando
| Sonderkommando – Dans l’enfer des chambres à gaz Edité sous la forme d’un entretien mené par Béatrice Prasquier, ce fort témoignage de l’un des rares survivants des Sonderkommando, ces équipes spéciales de déportés dont la terrible tâche consistait à travailler dans les chambres à gaz et les crématoires du camp de Birkenau, nous plonge au milieu de cette dramatique expérience qui a marqué et poursuit toute sa vie Shlomo Venezia. Issu de la communauté juive grecque de Salonique, d’origine italienne, Shlomo Venezia est déporté avec sa famille et tous les siens à Auschwitz-Birkenau. Shlomo Venezia décrit avec force de détails, à partir de son propre vécu, son pénible parcours depuis l’entrée des troupes italiennes à Salonique jusqu’à sa libération au camp d’Ebensee en Autriche après avoir survécu au Sonderkommando, dont les membres étaient systématiquement éliminés, puis à la marche de la mort. |
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