Le mur de tombes juives

Quand les disparus réapparaissent

Tombes juives dans une ruine à Tuszyn
Tombes juives dans une ruine à Tuszyn (Cliquer pour agrandir)

Tuszyn, une bourgade située en voïvodie de Łódź

Tombes juives dans une ruine à Tuszyn
Tombes juives dans une ruine à Tuszyn (Cliquer pour agrandir)

Mur d’une propriété abandonnée qui avait été édifié à l’époque pour partie avec des stèles pillées dans le cimetière juif. L’information a été remontée par l’historien local Marek Busiakiewicz. D’autres stèles subsistent également dans la cour intérieure. L’information avait déjà été signalée par quelques organisations juives, mais le mur est toujours là. De plus, juridiquement, le domaine est propriété de plusieurs héritiers.
Le cimetière de Tuszyn avait été demantelé et le commissariat de police se trouve aujourd’hui en lieu et place.
Il reste encore un espoir de récupérer les stèles. En effet, une affaire similaire a eu lieu dans une autre région de Pologne et les héritiers ont accordé leur approbation pour le sauvetage des pierres tombales.

Tombes juives dans une ruine à Tuszyn
Tombes juives dans une ruine à Tuszyn (Cliquer pour agrandir)

On estime que 90% des pierres tombales juives sont ainsi dans la nature. Le pillage des pierres tombales a commencé dans certaines communes alors situées en Allemagne dès 1938 lors des événements de la nuit de cristal. Le plus gros de la dévastation étant intervenu durant la guerre. Les allemands ont alors démantelé, réutilisé et voire négocié une quantité gigantesque de pierres tombales qui ont été ensuire ré-utilisées comme matériaux de construction et de terrassement. Cependant, le pillage a continué après la guerre dans une Pologne dévastée en pleine reconstruction, puis durant la période communiste où beaucoup d’autorités locales de l’époque ont procédé au démantèlement de cimetières juifs dans le cadre de réaménagements urbains.
Aujourd’hui, beaucoup de polonais rapportent vers les cimetières juifs des pierres tombales qu’ils découvrent lors de l’acquisition d’un bien foncier. Cependant, énormément restent cachées sous des chemins, dans certains ouvrages, dans des murs, des fondations… et réapparaissent au gré de travaux.
Les juifs sont arrivés au XVIIème siècle à Tuszyn. A la fin du XIXème siècle, ils représentaient le tiers des habitants. Durant la guerre, tous les juifs de Tuszyn ont été dirigés vers la ville de Piotrków Trybunalski, puis par la suite ont été exterminés au camp de Treblinka.
Le cimetière juif de Tuszyn a été dévasté durant la guerre, puis en partie pillé durant le communisme.
Source et photos : Virtual Shtetl

Inauguration d’un mémorial à Trześniów

Se souvenir et transmettre

Trześniów est ue ville située dans la région de Basses-Carpathes, au sud-est de la Polgone.

Trześniów, inauguration du mémorial - Source
Trześniów, inauguration du mémorial – Source zstrzesniow.edupage.org

Inauguration d’un mémorial le 12 octobre 2015 à la mémoire de juifs assassinés sur la localité de Trześniów, un village aujourd’hui de 1300 habitants situé non loin de la ville de Krosno; à l’initiative de la fondation « Les Oubliés » (Fundacja Zapomniane) en présence du grand rabin de Pologne Michael Schrudrich, du prêtre de la paroisse Witold Szmyd, des autorités locales, des élèves et enseignants du groupe scolaire de Trześniów, ainsi que des habitants.

Dans ce village, plusieurs juifs qui étaient cachés chez une polonaise, Dorota Wojtoń, ont été exécutés au printemps 1943 dans la forêt des environs par des policiers polonais (granatowa policja) du poste de police de Haczów. Se trouvaient là Naftali, Libka, Yankel et sa femme, et une autre femme dénommée Etka (on ne connait pas tous les noms). L’une des femmes était enceinte. A la suite de cette exécution, Dorota Wojtuń a été arrêtée, dirigée vers la gestapo de Krosno et probablement envoyée en Allemagne en camp de travail, elle n’est jamais revenue.
Une seconde exécution a eu lieu en janvier ou février 1944, durant laquelle Klara Fass-Markel et ses enfants en bas âge Eliezer et Shmuel, ont été assassinés par les mêmes policiers du poste de Haczów.
Les victimes reposent dans un terrain qui appartient aujourd’hui à Roman Wojtuń, le petit-fils de Dorota. La localisation exacte du lieu où ont été enterrés les corps n’a pas été rendu possible. L’érection de cette stèle commémorative est l’aboutissement de la détermination de Roman Wojtuń à ce que la mémoire des juifs assassinés ne soit pas oubliée, et d’un travail de deux années avec la fondation Les Oubliés.

Voir des photos de la cérémonie sur le lieu et au groupe scolaire.
Reportage de la télévision régionale TVP Rzeszów.

D’après un article du Rabin Michael Schudrich

Voisins

Quand les anciens se rappellent leurs voisins juifs

Un film réalisé par François Chilowicz, Anne Bettenfeld et Agata Krolikowska. Une très intéressante enquête en français menée en 2003 à Frysztak, une petite localité située dans le sud-est de la Pologne en région de Basses-Carpates (Galicie)

Une longue présence

Les premiers juifs s’établirent à Frysztak durant le XVIème siècle. Au milieu du XIXème siècle, les juifs représentaient les trois-quarts des habitants et plus de 2000 personnes en 1900. Ils résidaient essentiellement en ville, la population polonaise très minoritaire habitait les alentours. C’était une communauté hassidique qui vivait selon les préceptes rigoureux établis par cette branche religieuse apparue dès la seconde moitié du XVIIIème siècle dans cette région de la Pologne. Ils exerçaient des activités autour de l’artisanat et du commerce et habitaient pour l’essentiel tout le centre ville.

L’anéantissement

Les allemands arrivèrent en ville le 8 septembre 1939. Il établirent par la suite un ghetto ainsi qu’un Judenrat. Une première liquidation de ce ghetto intervint en juillet 1942, elle fut menée conjointement par la police militaire allemande et un détachement ukrainien (membres d’une unité ukrainienne de la Waffen-SS). Par la suite d’autres juifs furent déportés vers le camp de concentration de Płaszów ou furent exécutés dans des forêts voisines. Plus tard, les juifs restants furent transférés vers le ghetto de Jasło puis ensuite dirigés vers le camp d’extermination de Bełżec. Durant l’année 1943, des juifs qui se cachaient dans les forêts avoisinantes furent découverts ou dénoncés et exécutés, ainsi que certains qui étaient cachés par des polonais.

Ils racontent

Des anciens polonais de Frysztak sont interrogés et racontent leurs souvenirs de ces juifs, leurs voisins, leurs amis d’enfance, avec leurs mots, leurs expressions, les clichés, les idées colportées mais aussi les réalités de cette époque. Tous se rappellent les noms, les fêtes, les commerces, même pour certains des chansons en yiddish ou une prière en hébreu. La mémoire est restée intacte et surprenante.
Un juif venu d’Angleterre s’attache, avec l’aide de la nouvelle municipalité, à protéger le vieux cimetière juif malmené et négligé des décennies durant et où se retrouvent des désœuvrés pour boire de l’alcool en toute tranquillité. Au vue de mes très nombreuses visites sur le terrain, le chiffre qu’il avance de 99% des cimetières juifs en Pologne abandonnés ou complètement négligés est assez inexact et ne reflète pas le gros travail déjà effectué, même dès 2003, pour la conservation des cimetières juifs, même si nombre de situations restent encore à régler aujourd’hui.

Juifs, petits juifs, youpins

Dans le langage polonais, comme dans le langage français avec les termes petits juifs, youpins, feujs aujourd’hui, le terme żydek, littéralement petit juif, avec son pluriel żydki est souvent utilisé mais avec une connotation très large qui englobe selon la nature du locuteur, de la conversation, du sujet et du contexte, une signification familière sans arrière pensée appuyée, volontaire et parfois machinale ou alors une portée violente avec la plus basse insulte.
En français, rien que le mot juif, de la manière dont il sera présenté pourra restituer des perceptions totalement différentes, exemple:
» C’est un très bon ami à moi, c’est un juif ! «
ou
» C’est ce présentateur de la télé, c’est un juif !«
Aussi dans certains contextes comme ici où une dame qui fait certains reproches aux juifs est interviewée, l’interprète traduit żydki par youpins qui pour un français a une connotation insultante très forte alors qu’il ne me semble nullement que ce soit la volonté réelle de cette dame dans la suite de l’interview.


C’est dans cette région que se sont illustrés les 500 hommes du 101ème bataillon de réserve de la police allemande de Hambourg.
Des hommes trop âgés pour être engagés au début de la guerre, des pères de famille, des employés, des ouvriers, des artisans, nullement encartés au parti nazi.
Ils seront directement responsables du massacre de 38 000 juifs, hommes, femmes et enfants exécutés dans des forêts de cette région et dans les cimetières juifs, et également de la déportation de 45 000 autres juifs vers les camps d’extermination.

Découvrir le livre de Christopher Browning Des hommes ordinaires qui retrace cette tragique période et analyse ce comportement de la nature humaine.

Le juif et les sablonniers

Regard sur une oeuvre de Gierymski

Aleksander Gierymski (1850 Varsovie – 1901 Rome)
Les sablonniers (titre original Piaskarze 1887) Musée National de Varsovie
Cette superbe et saisissante oeuvre réalisée par Aleksander Gierymski présente une équipe de sablonniers au travail sur la rive gauche de la Vistule à Varsovie, à hauteur du pont Kierbedzia (le premier pont métallique enjambant la Vistule construit à Varsovie et détruit lors de l’insurrection de 1944) qui reliait le centre du quartier de Praga à la vieille ville.

Les sablonniers - Aleksander Gierymski
Les sablonniers (Cliquer pour agrandir) – Aleksander Gierymski – Photo prise à Varsovie par Shabbat Goy

Au premier plan, un ouvrier en plein songe, cigarette à la bouche, les yeux perdus dans les eaux de la Vistule, au second plan trois autres de ses compères installés dans les embarcations voisines l’ont remarqué et le fixent du regard. Sur la droite, une embarcation attend son tour pour décharger.
En haut du quai en réfection, des gens observent les sablonniers qui déchargent leur cargaison. Parmi eux, à l’extrême gauche, un juif en habit traditionnel appuyé sur une canne regarde également les ouvriers au travail.
L’attique en haut d’un petit bâtiment visible au centre en arrière plan est l’auberge Kurtz édifiée vers 1825-1830 au bas de l’actuelle rue Mariensztat. L’autre bâtiment sur la gauche semble situé du côté d’un secteur autrefois appelé Kasztelanka.
Comme chez d’autres peintres de cette seconde période du XIXème siècle, les juifs sont présents soit comme personnages principaux à l’image d’une autre oeuvre de Gierymski avec la femme juive aux oranges ou comme personnages de second plan à l’image d’autres tableaux comme celui de l’arrivée de la diligence postale, une oeuvre réalisée par Alfred Wierusz-Kowalski dans laquelle plusieurs juifs sont représentés parmi les personnages de la scène à l’instar de leur visibilité dans le paysage et dans la société de l’époque.

Quand on visite le Musée National de Varsovie et sa galerie dédiée à la peinture du XIXème siècle, il est intéressant d’analyser et scruter des tableaux pour apercevoir sur certains d’entre-eux la présence juive de cette population alors en pleine expansion durant ce XIXème siècle.

Les sablonniers - Aleksander Gierymski
Les sablonniers – Le juif (Cliquer pour agrandir) – Aleksander Gierymski
Les sablonniers - Aleksander Gierymski
Les sablonniers – Détail (Cliquer pour agrandir) – Aleksander Gierymski

La précision des informations avant tout !

ou les dangers d’articles non vérifiés

La précision et la vérification des informations que l’on diffuse sur le réseau au sujet de la Shoah sont extrêmement importantes.
Chaque mauvaise information, qu’elle soit involontaire ou volontaire peut au mieux diffuser de fausses informations et au pire alimenter le discours négationniste sur un sujet souvent difficile à transmettre auprès de jeunes générations.
Ci-dessous, une photo qui circule sur plusieurs sites anglo-saxons censée représenter un épisode intervenu durant la rafle des juifs du Vel d’Hiv du 16 juillet 1942, notamment sur le site Bonjour Paris et sur la page Facebook Next Generation to Holocaust&Heroism-עמותת דורות ההמשך

Rafle du Vel d'Hiv - Expulsion algériens 1961 présenté comme une photo prise durant la rafle du Vel d'Hiv
Expulsion algériens 1961 présenté comme une photo prise durant la rafle du Vel d’Hiv

Un œil français remarque immédiatement que cette photo pose un problème avec le pistolet mitrailleur MAT 49 du policier qui a équipé l’Armée Française et la police dès le début des années 1950.
Cette photographie illustre en fait un autre événement intervenu durant la période de la guerre d’Algérie. Il s’agit ici de l’expulsion d’algériens intervenue le 17 octobre 1961, la photo a été prise à l’aéroport de Orly à Paris. L’avion au second plan est un Loockheed Constellation d’Air France, avion qui a effectué son premier vol transatlantique en décembre 1945.
Ci dessous un lien vers l’information correcte en relation avec cette photographie qui présente les mêmes personnes prises sous un autre angle:
Explusion d'algériens le 17 octobre 1961
Explusion d’algériens le 17 octobre 1961 – Photo AFP

http://akram-belkaid.blogspot.com/2012/10/entretien-accorde-lexpressfr-17-octobre.html

Shérif, fais-moi peur !

De la mémoire à la banalisation ou le parcours du combattant

Qui n’a pas gardé un souvenir ému de John Wayne (Zara) et de sa célèbre marinière à l’étoile de Shérif dans ses majestueuses apparitions dans Rio Bravo ou dans la Chevauchée fantastique ?
Hein ?!

Aujourd’hui, c’est un groupe de k-pop (kézako* ?) de donzelles sud-coréennes appelé Pritz qui se sont inspirées de la signalisation routière.
En effet, d’après un article de presse (voir plus bas), afin de promouvoir les bons comportements au volant, enfin je présume, elles se sont affublées d’un costume qui nous fait effectivement penser à un agent de la circulation routière, ou peut être à un Shérif américain avec un écusson qui nous rappelle un panneau de signalisation.
Un panneau. Oui. Mais lequel au fait ?
Voir un article sur le costume k-pop de signalisation routière

(* Kézako : de l’occitan « Qu’es aquò ? », qu’est-ce que c’est ?)

John Wayne Zara
John Wayne Zara (Cliquer pour agrandir)

B comme business et banalisation
B comme business et banalisation – Le groupe de k-pop Pritz
Les années aidant, on aurait pu penser qu’à force d’éducation et de communication les choses iraient en s’améliorant, mais force est de constater que c’est plutôt le contraire qui est en train de se produire. Certes il ne faut pas généraliser et vous me rétorquerez que Séoul est à 13 heures d’avion d’Auschwitz et qu’en 1942 les coréens se débattaient avec les japonais, mais quel habitant d’une grande métropole n’a pas vu un jour, dans un film, un documentaire, ne serait-ce qu’une image de membres et de grands rassemblements nazis d’avant guerre au point de ne pas faire ce genre de lien ?

Ce nouvel article qui s’ajoute désormais à bien d’autres me fait penser au thème du documentaire présenté lors du dernier festival du film juif de Varsovie, dans lequel deux jeunes filles russes qui participaient à un jeu télévisé et à qui on demandait ce que signifiait le mot holocauste répondaient par cette question : « L’holocauste !? Est-ce que c’est de la colle pour papiers peints !? »
Holocaust – is that wallpaper paste? : extrait vidéo

Le thème de l’holocauste que, pour ma part, je considère comme un événement unique dans l’histoire des hommes, de par sa construction, son organisation et son exécution, tend à devenir un événement parmi d’autres quand il n’est pas sous-estimé, voire réduit à un simple détail. Et avec la disparition des derniers survivants et témoins, nous entrerons dans l’ère du romanesque avec tout ce que cela comportera.

Shabbat Goy restera une petite goutte d’eau dans ce déluge de n’importe quoi.
A ma minuscule mesure j’essaie d’inverser la tendance, mais bon… Comme il m’arrive de dire, je ne sais pas où on va, mais on y va.

Enc… d’allemand !

Est-ce que j’ai une tête d’allemand ? Et alors ? Si j’en avais une ?

Cet été nous avons passé une semaine de vacances au bord d’un magnifique lac dans un patelin qui s’appelle Stare Juchy, c’est à une dizaine de kilomètres de la ville de Ełk, l’ancienne Lyck allemande et encore avant la ville prussienne de Luks. Parce que la région avant la guerre s’appelait la Prusse Orientale. Pour ce qui ignorent de quoi je parle, mais je le comprends, wikipedia nous renseigne très bien sur cet endroit.

Stare Juchy
Une vieille maison allemande (Cliquer pour agrandir) © www.shabbat-goy.com

Pour en revenir à mon titre inhabituel, je confirme tout d’abord que je n’éprouve aucune animosité envers les voisins teutons 🙂
Je me baladais donc dans cette petite bourgade autrefois allemande. Il arrive d’ailleurs de croiser des voitures allemandes dans la région avec des tempes grisonnantes à l’intérieur, souvent des enfants de familles expulsées après la guerre de territoires qu’ils habitaient depuis des générations, une histoire difficile à découvrir également.
A un moment, je passais devant le jardinet d’une maison où trois gamins gesticulaient sur un trempoline à moitié déglingué. La tentation m’avait pris de faire une photo, mais je jugeais la scène sans trop d’intérêt. Je passais donc mon chemin, et, dans mon dos, j’entendis crier l’aîné (qui devait avoir tout au plus 8 ou 9 ans) « Enc… d’allemand » ! en polonais bien sûr. Je regardais autour de moi pour savoir à qui s’adressait le compliment mais je m’étais douté qu’il me concernait, le gamin ayant pensé que j’étais un allemand de passage avec son appareil photos. Je retournais donc devant le jardinet pour expliquer au gamin qu’il se trompait et que je n’étais qu’un « enc… de français« .
Je repartis quand même assez énervé, pas du gamin non, mais du fait que 79 années après la fin de la guerre, un enfant de la troisième génération née après guerre puisse sortir une chose pareille. Evidemment il l’avait entendue et répétée, certainement à la maison, et pour couronner le tout, dans une ancienne maison allemande !
L’éducation est à la base de tous comportements afin de prévenir les préjugés et les stéréotypes en dépit des expériences de la guerre, qui dans les familles polonaises ont été difficiles et souvent dramatiques. Mais ces genres de réflexions peuvent aussi cibler d’autres populations.
J’ai vraiment parfois l’impression qu’on n’apprend pas grand chose de l’histoire car ce genre de situation peut se répéter n’importe où, et pas qu’en Pologne.
La prochaine fois, je vous parlerai d’une réflexion du même acabit qu’on m’a adressée, mais sur les juifs… Encore un gamin.